019.E.L JAMES.CINQUANTE NUANCES DE GREY

TITRE : CINQUANTE NUANCES DE GREY

AUTEUR : E.L JAMES

ANNEE : 2012

RESUME

Lorsque Anastasia Steele, étudiante en littérature interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant.

Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête à tête.

Naïve et innocente, Ana ne se reconnaît pas dans son désir pour cet homme.

Quand il la prévient de garder ses distances cela ne fait que raviver son trouble.

Mais Grey est troublé par ses démons intérieurs et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs ainsi que les secrets obscures que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets.

MON BLABLABLA

A force que tous me parlent de “cinquante nuances de Grey”et qu’une de mes collègues m’en lâche des bribes, j’ai décidé de le lire, au début, par simple curiosité. (j’ai pris le minimum de risque, je l’ai emprunté à la médiathèque de ma ville)

Il y a une petite chose à savoir avant que je fasse ma chronique. Ce texte était pour commencer une fanfiction sur Twilight (comme ça je donne le ton). L’auteur l’a par la suite transformé en fiction tout en conservant quelques traits des héros de la série écrite par Mayer (les cheveux des héros). On ne retrouve pas beaucoup de l’influence Twilight à part ça et l’histoire d’amour passionnée (mais moins neuneu que Bella et Edward.)

L’histoire commence avec la meilleure amie d’Anastasia, Kate, qui demande à celle-ci d’interviewer le richissime Christian Grey à sa place parce qu’elle est malade. Comme quoi l’avenir tient à très peu de chose. Anastasia accepte et se rend à ce rendez-vous où elle se sent mal à l’aise et pas à sa place. Kate est la rédac’ chef du journal de la fac, fac financée par… Christian Grey !

Dès leur première rencontre, il y a quelque chose qui se passe entre eux. Une alchimie, un courant électrique qui les attire, malgré la visible maladresse d’Ana. Si elle est impressionnée et gauche, lui est sûr de lui et joueur. C’est le charme.

Fasciné par la jeune femme, Christian la recroise chez Clayton’s, un magasin de bricolage dans lequel Ana travail en dehors de ses études de lettres.

Feignant la surprise, il l’invite à dîner et c’est là que l’alchimie opère, après quelques mises en gardes de ce dernier. Il est tellement logique de la mettre en garde de lui mais de l’inviter à diner ou à boire… bref.

Peu à peu, ils entament une liaison torride durant laquelle on apprend qu’Ana était vierge avant lui et que M. Grey est un adepte de la domination. Et il veut qu’Ana, belle et innocente, devienne sa nouvelle soumise (la quinzième tout de même).

Une partie de livre tourne autour de ce contrat (très drôle par ailleurs) qu’elle doit signer et pour lequel elle accepte de devenir sa soumise. Mais ! Elle le signe jamais vraiment car Ana ne peut tout accepter de lui et veut… négocier. Elle y arrive la bougresse. En effet, si Christian est aveugle sur ce qu’il ressent, on voit tous qu’il est juste fou amoureux de notre héroïne.

Les deux personnages évoluent dans le livre tout en partant pas du même départ. Ana découvre la sexualité sous toutes ses formes et Christian lui apprend la sexualité plus… normale.

Dans l’ensemble, j’ai apprécié le livre. Ce n’est pas un pavé qui demande une haute culture et il faut être adepte de la littérature sentimentale pour apprécier.

Côté domination, on m’avait fait une telle montagne de la chose que je m’attendais à quelque chose de vraiment difficile à lire, mais en fait non (comme quoi certaines personnes n’ont jamais rien lu). Personnellement, à côté de Justine et la philosophie dans le boudoir de Sade et L’histoire de l’oeil de Georges Bataille, le livre est gentil. Et je pèse mes mots.

Il y a bien quelque chose qui m’a énervé dans le livre quand même. Vous allez dire que je chipote mais le petit nom que donne Christian à Ana est tout simplement énervant. “bébé”. Déjà, je trouve que dans la bouche de Christian Grey c’est vraiment décalé. Il est si sérieux que “bébé” qu’il emprunte à son frère (beaucoup plus cool le Elliot) est une aberration. Puis c’est tellement “américain” comme appellation. Franchement à chaque fois qu’il l’appelle comme ça, j’ai l’impression d’être dans une chanson de Britney Spears. Je trouve que ça gâche le rendu mais l’émotion de la phrase. Parfois Christian fait des déclarations très belles et très émouvantes et c’est bâclé par ce “bébé”. Ce détail m’a fait lever les yeux au ciel plus d’une fois ! (vous comprendrez ce petit clin d’oeil en lisant le livre). Au final, je préfère quand il l’appelle par son prénom en entier ou Ana.

C’est un livre clairement un livre érotique. C’est rempli de sexe donc pour ceux que ça gêne, je ne conseille pas ce livre. Ensuite il y a une belle histoire d’amour qui ne demande qu’à évoluer. D’autant plus que Christian Grey est un personnage énigmatique, aux cinquante nuances de caractère. On sait peu de choses sur lui dans ce premier volume. Il a été adopté par une famille assez riche, qu’il a été soumis à l’âge de quinze ans par Mrs Robinson, ce qui a développé ses goûts en matière de soumission et domination.

Tout le long du livre et à travers sa relation avec Anastasia, on voit que notre héros cherche à se dépasser et à changer un peu. Si Anastasia s’épanouie à travers Christian, elle rend ce dernier on ne peut plus vivant.

Je m’attaque au second volet. On verra bien comment évolue la relation !

Petite anecdote amusante : Soit disant que Kristen Stewart n’aurait pas pu lire the Fifty Shade jusqu’au bout parce que c’était trop osé pour elle. Quand on sait que l’histoire était une fanfiction à partir de son personnage et quand on entend le tapage qu’à fait sa relation adultère avec le réalisateur de Blanche Neige et le Chasseur, la fiancée de Rob nous fait doucement glousser… *minute potin*